L'exposition en bref

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Quelles sont les origines du droit local des cultes, spécifique à l’Alsace et à la Moselle ? Les relations entre l’Eglise et les religions qui en découlent sont-elles à ce point exceptionnelles par rapport au reste de la France ? Et à l’échelle européenne ou mondiale ?

Signature du Concordat © Studio Jean Muller - Archives départementales du Bas-Rhin

L’exposition Le Rouge et le Noir invite le visiteur à explorer les coulisses passionnantes de cette histoire très particulière : plonger au cœur des relations entre l’État et les religions en Alsace ; en éclairer les origines ; en préciser les conséquences ; s’interroger également sur leur avenir.

L’exposition offre également l’occasion de découvrir le Concordat napoléonien original, exposé pour la première fois en Alsace en juin et juillet, ainsi que de nombreuses autres trésors issus des collections d’Alsace.

  • Partie 1 - L’évolution législative : « Afin que tous soient uns ». Le cadre politico-administratif régissant les relations entre l’Etat et les religions depuis 1801.
  • Partie 2 - Religion et société : « Unes parmi les autres ».
  • Partie 3 - Débats actuels : et aujourd’hui, en Alsace ?

La scénographie

L’exposition réunit une quarantaine de documents et objets. Ce panel, volontairement réduit, offre un espace pour la discussion.

Les deux premières parties de l’exposition sont présentées comme un échiquier. Vitrines et mobilier scénographique tiennent lieu de pièces d’un jeu d’échec géant où le plaisir des joueurs tiendrait moins de leur affrontement que de leur interaction. Le Rouge et le Noir semblent ici non pas opposés, mais plutôt complémentaires.

Dans la 3e partie, on s’installe dans un espace démocratique et de discussion autour de questions contemporaines, sur fond de représentation nationale (photo géante de l’Assemblée nationale). Cette partie, à la dimension théâtrale assumée, comprend des citations, des chiffres clefs et des interviews audio dans le but de continuer à nourrir la pensée des visiteurs et de les outiller pour le débat.