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Archives d'Alsace | Une violence ciblée

Le soulèvement général commence autour de Pâques, à Altorf. En quelques jours, les paysans s’emparent de la plupart des monastères de la région, qu’ils pillent et transforment en camps de base. Le mouvement est parfaitement coordonné, exécuté en fonction d’un plan mûrement préparé et en toute discrétion. Début mai 1525, les paysans sont en position de force. Au même moment, le duc de Lorraine , épaulé par l’armée française qui se trouve en Champagne, lance une offensive foudroyante à Saverne

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Archives d'Alsace | Aveux d’Obrecht Henslin

Aveux d’Obrecht Henslin, probablement bourgeois de Weyersheim, qui rapporte sa participation aux prémices de l’insurrection. [1527] Il aurait été en contact dès la fin de l’année 1524 avec Heinrich Axen et Wendling Mathison, des envoyés de la corporation des jardiniers de Strasbourg, venus prêcher l’Évangile et les inciter à la révolte, les assurant de la justesse de leur cause, leur promettant pour le printemps un grand soulèvement avec le soutien de la ville de Strasbourg. Il est donc présent

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Archives d'Alsace | Serment de Jean Leytter

Serment de non vengeance de Jean Leytter, bailli à Hilsenheim, et Batt Geyselbrecht, écoutète à Bindernheim. 1526. Le document, établi dans le cadre de la répression de l’insurrection, fournit des indications sur l’organisation politique des bandes. A Ebersmunster, l’instance suprême de la bande est un comité de vingt-cinq personnes, parmi lesquelles siègent le bailli (Vogt) de Hilsenheim, Letterhans, et le Schultheis de Bindernheim, Batt Geusselbrecht, qui sont incontestablement des notables

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Archives d'Alsace | Lettre de la bande d’Altorf

Archives de la ville et de l’Eurométropole de Strasbourg, AA 388, pièce n°19 Transcription Politische Correspondenz 231. Der Vogt zu Wasselnheim an den Rath. [April 29.] Er habe «heute» auf dem «ceden wald» im Straszburger Gebiet eine Anzahl "Wagen und «karch» gepfändet, unter andern auch das Pferd des G-eisz Michels vo n Wangen . Daraufhabe ihm der Bauernhaufe zu Maursmünsler laut Beilage3 geschrieben, worauf er laut angelegter Copie4 geantwortet, etc. Datum fehlt. Beil. 1. Der Amtmann möge dem

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Archives d'Alsace | Déposition de Jorg Gunthram

Déposition après-guerre de Jorg Gunthram, de Dambach. 1527. Il reconnaît avoir été nommé Feldhauptmann, c’est-à-dire qu’il assurait le commandant d’une compagnie de paysans organisée sur le modèle des unités de lansquenets avant la bataille de Scherwiller. Les bandes organisées adoptent un vocabulaire militaire. Arch. Alsace - BR, 1 G 729 c

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Archives d'Alsace | En bandes organisées

Les insurgés se regroupent en bandes. Ils portent souvent le nom de la localité ou d’un petit pays où ils se sont rassemblés. La bande d’Altorf, par exemple, regroupe des sujets de l’évêque, des ressortissants de l’Empire, des habitants des possessions strasbourgeoises, etc. Les douze principales bandes se fédèrent lors du « congrès de Molsheim » (4-11 mai 1525) : les députés y proclament l’unité de la « commune paysannerie » (gemeine Burschaft). L’unité de commandement est assurée par une élite

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Archives d'Alsace | Exercice de la chasse

L'évêque de Strasbourg, Albert, annonce à Guillaume de Ribeaupierre qu'il a pris, de concert avec différents autres seigneurs, la résolution de défendre l'exercice de la chasse dans l'étendue de leurs terres, parce que les bourgeois, en s'y livrant, négligent leurs affaires, [peu avant 1504]. Arch. Alsace - HR, E 673

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Archives d'Alsace | Haut-Mundat

Les territoires du Haut-Mundat se mobilisent contre les nouveautés introduites par l’évêque de Strasbourg et ses vassaux. 1er quart du XVIe s. (vers 1514).

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Archives d'Alsace | Constitution d’Oderen

Constitution d’Oderen Le document n’est connu que par une copie en latin de 1495, accompagnée de cette traduction en allemand (1516), apparemment produites au moment où les franchises d’Oderen sont foulées aux pieds : les garanties contenues dans ce coutumier dépassent largement les franchises les plus avantageuses et rendaient le seigneur superflu – ne lui laissant ni taille, ni amendes, ni le moindre pouvoir. Il s’agit en fait d’une forgerie, établie à la fin du XVe s., au moment où l’abbé de

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Archives d'Alsace | Critique du clergé

Eckart zum Trubell, Lienhart Gyr et Jakob zum Trubell contre l‘abbaye d‘Ebersmunster. Le différend concerne une donation à charge de prières (Rückforderung der Seelgerätstiftung ), 16/03/1525. Depuis le premier Bundschuh, la critique du clergé régulier est un thème fédérateur capable de rassembler bourgeois et paysans, grands et petits. Arch. Alsace - BR, 1 G 207/26 Transcription Franz (Günter), Aktenband, 1935, p.199-200 Da gloriam deo. Joann, 9. Erwurdiger, wurdigen etc., sunder gunstigen

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