En relation avec les autorités alliées et des associations humanitaires, la région déploie des solutions innovantes.

Archives d'Alsace, Site de Colmar, 42Fi30027/184

Une santé parfois fragile

En avril 1945, l’état sanitaire du département du Bas-Rhin est assez bon. Les maladies contagieuses déclarées sont essentiellement des cas de fièvre typhoïde, de scarlatine, de diphtérie et de méningite. Des médicaments et du matériel indispensable aux soins sont mis à disposition des hôpitaux par les autorités alliées. Les destructions des hôpitaux obligent à déménager les malades, le personnel et le matériel dans des structures parfois insolites. Ainsi, à Ribeauvillé, suite aux bombardements du 18 décembre 1944, le maire a fait déménager l’hôpital public dans le théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines.

La Sécurité sociale

En octobre 1945, la création de la Sécurité sociale en France ne met pas fin au régime d’assurance maladie en vigueur en Alsace depuis son annexion à l’Allemagne en 1871. Seuls les fonctionnaires alsaciens intègrent le régime général français ; le reste de la population alsacienne demeure affilié à la caisse d’assurance maladie issue du droit local, qui offre un système de prise en charge plus favorable.

A la fin des combats, des associations françaises et internationales de secours interviennent auprès de la population.
Des séjours organisés par les services de la Croix-Rouge française et ceux de l’Entr’aide suisse bénéficient aux jeunes enfants alsaciens dont l’état de santé est jugé fragile.