
Les prisonniers de guerre, essentiels à la relance économique, doivent faire un choix en 1947.
Répondre aux besoins
Le recours aux prisonniers de guerre est une nécessité économique pour la France, mais leur maintien sur le territoire est coûteux. Dans un premier temps, ils sont affectés au déminage, aux travaux de déblaiement et à la remise en état des voies de communication ; ils sont également employés en renfort dans l’agriculture.
Rapatrié ou travailleur libre ?
La Convention de Genève prévoit la libération des prisonniers dès la signature du traité de paix. En 1947, le gouvernement français leur donne la possibilité d’opter pour leur rapatriement en Allemagne ou leur maintien en France en qualité de travailleurs libres.