
Michel de Dürningen, condamné à avoir les deux yeux crevés en raison de son « méfait lors du soulèvement passé des paysans », reconnaît « la grâce spéciale (…) d’un œil » consentie par l’évêque son seigneur, « en considération de (sa) pauvre femme et de (ses) petits enfants pour qu’(il) puisse mieux les nourrir et les élever ». En contrepartie, Michel de Dürningen s’engage, « par un serment prêté à Dieu et aux saints », à ne jamais remettre en cause son emprisonnement ni l’exécution de la sentence et à ne pas se venger.
Il ajoute qu’il s’engage à « ne porter de (sa) vie d’autre arme qu’un couteau à pain, à (s)’abstenir des auberges et des poêles de bourgeoisie ou de corporation, etc. »
Arch. Alsace – BR, 1 G 719 a