Au terme de la guerre de Trente ans (1618-1648), la région est dévastée : la population est décimée (entre 30 % et 50 % de pertes humaines), de nombreux villages ont disparu (10 %), et l’économie est ruinée.
Le redressement de l’Alsace est confié à l’intendant. Il faut ré-alotir les parcelles abandonnées et en améliorer la production pour nourrir un nombre croissant d’habitants.
Selon une idée chère aux physiocrates, l’agriculture ne peut que bénéficier d’une certaine planification rationnelle, qui passe notamment par la représentation spatiale des terrains.